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AnoHana




Forcément, un anime où il est question de mort d’enfant, nous, ça nous titille… En plus de nous rappeler vaguement une autre série. Nous avons regardé AnoHana et après avoir versé quelques larmes en toute virilité (bien sûr), nous vous le recommandons.


Suite aux décès successifs de sa mère et de son amie Menma, Jintan est devenu un lycéen dépressif et reclus. Mais voilà que Menma débarque chez lui pour lui demander de réaliser son souhait, sans quoi elle ne pourra pas monter aux cieux. Hallucinations ? Fantôme ? Jintan se résout à l’aider et pour cela, il doit renouer avec ses quatre amis d’enfance qui ont bien changé depuis le temps.



Un récit d’été… En Automne


On pourrait s’attendre à ce qu’un drame comme AnoHana cherche surtout à nous faire pleurer H24. C’est un peu le cas, mais pas tout à fait. Le récit multiplie les moments chaleureux et innocents et la raison à cela est évidemment la quête de Menma. Cette dernière va pousser les amis perdus à se retrouver et à chercher ensemble des fragments d’un passé doré. Mais à vrai dire, la véritable raison de cette douceur est à trouver avant tout dans le genre même du récit. L’anime s’apparente à une histoire d’été et en a, de ce fait, tous les charmes. AnoHana raconte une parenthèse parsemée de nostalgie et de poésie où les personnages doivent apprendre à s’épanouir avant d’apprendre à mûrir. Cependant, il ne faut pas s’y tromper. Même si l’histoire se permet de la légèreté, elle n’oublie pas non plus de rappeler les adolescents à leur triste réalité. Récit d’été oblige, son intensité n’est pas à trouver dans sa douceur, mais bien dans sa fin inéluctable et c’est bien là où AnoHana brille. Mais ne grillons pas non plus les étapes ! Il y a un élément important à aborder avant de se ruer vers le terminus.


Adolescences et traumatismes


Penchons-nous d’abord sur les personnages. Ça serait dommage de les rater en sachant que l’émotion va dépendre de l’empathie qu’ils pourraient nous susciter. Dans les faits : ils sont touchants. L’histoire se concentre sur le groupe des six amis pour approfondir leur psyché et rendre palpable toute leur complexité. Et il y a des choses à développer puisque d’enfants enjoués, ils sont tous devenus des adolescents dysfonctionnels, chacun à sa façon. Tout au long de la série, les spectateurs seront amenés à découvrir leurs traumatismes, leurs regrets, mais surtout leurs paradoxes. On comprend alors que le plus dur sera de réunir toutes ces personnes brisées. Et pour ne rien arranger : ils sont tous amoureux les uns des autres. Certains diront que c’est pour forcer le drame, d’autres penseront que ça apporte son lot de réalisme. Ce qui est certain, c'est que ces personnages imparfaits et fragiles sont surtout humains. Par contre, il sera difficile de s’attacher à chacun d'entre eux. Certains ont un comportement trop ambivalent pour nous être sympathique.


Le deuil comme passage à l’âge adulte


C’est sans surprise qu’il va s’agir du thème principal de la série. Le protagoniste et ses amis vont devoir apprendre à laisser partir et ils ne sont pas les seuls. Grâce à son écriture et surtout à ses personnages, Anohana amène aussi les spectateurs à accepter le départ au fil des épisodes. Le deuil n’est pas seulement un prétexte pour créer de l’émotion, mais sert bien le récit puisqu’il est le moyen par lequel les adolescents vont accéder à l’âge adulte. Bien que ce soit le cas dans la majorité des œuvres de fiction impliquant le deuil et les jeunes, Anohana le démontre tout particulièrement. Les anciennes activités d’enfant prennent une nouvelle dimension maintenant que les personnages sont adolescents. Mais que serait un bon drame sans de bonnes larmes ? AnoHana s’avère être à la hauteur de sa réputation. La mise en scène et la musique couplées à une performance d’acteur très poignante arracheront des larmes à beaucoup d’entre vous. Mais il est de bon ton de rappeler qu’évidemment, ça dépendra de la sensibilité et de l’implication de chacun. En tout cas, pour nous, qui sommes musclés, nous avons versé quelques larmes très viriles (tellement rares qu’elles peuvent guérir du cancer, paraît-il).



Parfois, on a juste envie de se faire du mal, mais pas trop… On veut pleurer, mais on veut aussi de la poésie. Eh bien regarder AnoHana, nous semble être un bon compromis.



Pour un visionnage optimal :

Paraît-il que pour regarder des drames, il faut manger de la glace… Mais pourquoi ça ?! Enfilez-vous plutôt du brie ! Parce qu’on ne peut pas tous s’enfiler des kilos de camembert, hein ?! Et puis le brie, c’est vachement plus crémeux.

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues ! Le titre à rallonge de l'anime peut être grossièrement traduit par « nous ne connaissons toujours pas le nom de la fleur que nous avons vu ce jour-là ». De rien !




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