Gros scoop ! Il nous arrive parfois de visionner des animes déjà vus quelques années auparavant et de vérifier si notre impression est toujours la même. Nos yeux appréciaient les gros muscles des combattants de la série et son récit était plutôt sympathique, bien que c'était parfois un peu mou. Et notre opinion n'a pas vraiment changé. Les abdos des personnages nous plaisent toujours. L'histoire aussi même si elle est peu originale, mais on le redit, ça manque d'intensité par moment. Dans l'ensemble, le visionnage d'Enfer et Paradis se fait assez bien, c'est pourquoi nous vous le recommandons.
Nagi Souchirou est un jeune délinquant qui cherche sans cesse à se battre contre de puissants adversaires pour devenir plus fort. Et il ne perd pas ses bonnes habitudes en intégrant l'académie Toudou. Sauf que son projet tombe rapidement à l'eau. Il rencontre les membres du club Jyuukenbu et surtout leur maître, la puissante Maya, qui lui fait vite comprendre qu'il n'est qu'un petit bagarreur. Pire encore, il devient l'ennemi du conseil des élèves de l'académie qui cherche à se débarrasser de lui.
Entre arts martiaux, vengeance et demoiselles dénudées
Il ne suffit pas de savoir donner des coups pour être fort. Souchirou le comprend vite en perdant contre un des membres du Jyuukenbu. Toutefois, Maya qui est issue d'une famille spécialisée en arts martiaux, décide de le former en voyant son potentiel. Bonjour l'originalité puisque l'anime propose un récit très classique, que l'on peut quand même apprécier, si on aime la baston. En plus, la série nous livre des scènes de combat assez intéressantes avec différents styles d'arts martiaux. Et même les filles y participent ! Dommage qu'il y ait parfois un peu trop de dialogues entre les personnages au moment où leurs échanges de coups deviennent prenants. Les duels sont moins intenses et c'est problématique car c'est meilleur quand ça se cogne ! Pour enrichir son scénario, l'anime ajoute une histoire de vengeance entre Maya et le président du conseil des élèves. Un lourd passif existe entre ces deux-là et des flashbacks racontent cette période. La série parvient à bien mélanger les événements du présent et du passé. Ça apporte un peu de mystère et c'est plutôt agréable. Dans l'anime, les trahisons, les tromperies et la vengeance sont également évoqués. Ça s'avère attrayant parce que l'anime les présentent correctement. De plus, le spectateur veut savoir ce qui a bien pu se passer entre Maya et son ennemi juré. Puis, comment cela va t-il se terminer ? Et pour détendre un peu l'atmosphère ou faire briller les yeux, Enfer et Paradis met aussi en avant ses personnages féminins souvent dénudées et avec beaucoup d'érotisme. Si on aime l'ecchi, on est ravi avec les filles qui se font tripoter les seins, les gros décolletés et les vêtements déchirés durant les combats. C'est très exagéré, c'est bien beauf, mais on admet que c'est un peu trop surdosé pour nous.
Il faut s'entraider dans la difficulté
Surtout face à des ennemis puissants et Maya le sait. Elle s'entoure donc d'alliés pour accomplir sa vengeance. Elle s'appuie sur sa petite sœur, son élève, Souchirou et son pote. Ces quatre-là s'entraident et se sauvent mutuellement sans devenir les meilleurs potes du monde. Ce n'est pas dérangeant, car la série se concentre davantage sur Maya et Souchirou. Les personnages secondaires n'ont pas de caractères bien définis. Ils ne sont ni détestables, ni adorables, juste fonctionnels. Les deux héros sont plus développés et attachants. Souchirou est le « protagoniste bagarreur », qui fonce dans le tas sans trop réfléchir. Après sa défaite, il devient plus sérieux, plus homme et plus charismatique. C'est une évolution classique et c'est ce que l'on aime voir dans ce genre d'animes. Ainsi, il est davantage utile à Maya et permettra peut-être au club de Jyuukenbu de perdurer. Toutefois, l'atout charme d'Enfer et Paradis, c'est le maître du club ! Ne vous fiez pas à son beau physique. Elle a de l'assurance, de la prestance, elle est puissante et tient tête à un homme. Elle a un profil de leader et c'est là que l'anime tire son épingle du jeu. On voit plus souvent des personnages masculins dans ce rôle de chef de groupe. Alors que dans la série, c'est elle qui domine. L'intrigue tourne autour d'elle et le héros donne l'impression de la seconder. Ce dernier la respecte et lui obéit un peu comme un maître et son disciple. Par ailleurs, leur relation est plutôt ambiguë et l'anime joue là-dessus. Ajoutons la petite sœur amoureuse du héros au milieu. On a alors droit à des moments sexy ou de séduction entre ces trois là. Et oui, l'anime soigne son érotisme, c'est un ecchi après tout.
Enfer et Paradis est un seinen classique dans le lequel la baston est plutôt sympathique. On peut néanmoins lui reprocher un manque de dynamisme dans ses duels et un manque de développement pour les personnages secondaires. Mais il n'est pas pour autant désagréable, c'est pour cela que nous vous le recommandons. On a quand même apprécié le visionnage même si l'anime n'est pas très original ni le mieux rythmé.
Pour un visionnage optimal :
Mettez-vous en bikini ou en short de bain dans votre salle à manger ou votre chambre et soulevez de la fonte en regardant Enfer et Paradis. Ça vous encouragea à suer pour arriver aux niveaux de muscles des personnages et ça ajoutera un peu de piquant ! |
Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues.
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