top of page
Fond.jpg

Hyperventilation



Cette semaine, nous vous proposons une série très courte. Son visionnage ne dure qu'une vingtaine de minutes de bout en bout, elle est coréenne (la première sur notre blog !) et elle est pimentée ! Les spectateurs âgés de moins de 18 ans devront malheureusement s'abstenir, en tout cas, nous, nous avons vu Hyperventilation et nous le recommandons.

Si l'anime n'est pas à mettre devant tous les yeux, cette recommandation musclée l'est, alors profitez-en.


Myeongyi se rend à une réunion d'anciens élèves dans l'espoir de voir Seonho, le délégué dont il était amoureux à l'époque. La rencontre est décevante, non seulement, il ne parvient pas à s'amuser à cause de sa timidité, mais il apprend aussi que son homme est maqué… Soirée bien pourrie, Myeongyi s'échappe, mais se fait rattraper par Seonho qui décide de l'emballer et de le ramener chez lui. Et il se passera ce qu'il se passera. Héhé !



Petit, mais efficace !


Ce qui est pratique avec ce constat, c'est qu'il convient à tout l'anime. En seulement une vingtaine de minutes, Hyperventilation raconte une romance de manière efficace. En même temps, avait-il le choix ? On sait pourquoi Myeongi est en crush sur Seonho (parce que c'est un BG) et ce qui semble être un acte impulsif de la part de ce dernier se justifie grâce à des incursions intempestives de flash-back. On comprend mieux leur attirance l'un pour l'autre. D'ailleurs le message passe moins pas par des dialogues que par des regards et des attitudes. L'anime n'a pas le temps de s'éterniser dans des discussions interminables et se révèle dès lors plus sobre et subtil. Certes, l'histoire n'est pas d'une incroyable complexité (deux mecs qui se retrouvent après plusieurs années et qui vont coucher) et la caractérisation des personnages ne tient qu'à quelques traits de caractère, mais ce minimum fonctionne ! Hyperventilation parvient à rendre crédibles ses deux hommes et à créer un magnétisme entre eux alors que d'autres romances n'y parviennent pas, même au bout d'une vingtaine d'épisodes. GG à lui !


Un court rêve éveillé


Avec ses plans bien composés et détaillés, Hyperventilation a plus des airs de livre illustré que de série. L'animation n'y est pas très fluide, elle est même plutôt statique, mais le résultat n'en reste pas moins impressionnant. D'autant plus que la série n'aurait été réalisée que par une poignée de personnes, si ce n'est qu'une seule, selon des bruits de couloirs. Quelle que soit la vérité, on sent que c'est un projet de petite ampleur et que son budget n'est pas conséquent, néanmoins, le résultat n'en reste pas moins convaincant et beau. Il y a tout un travail sur les teintes de couleurs qui sont essentiellement jaunes, bleues et vertes. Ajoutées à des effets lumineux scintillants, elles renforcent la douceur, l'onirisme et la poésie de la plupart des scènes. Comme à chaque fois que l'animation n'est pas japonaise, on sent qu'il y a quelque chose de différent et d'exotique sans qu'on parvienne à vraiment expliquer en quoi. Bref, Hyperventilation, c'est beau, alors allez regarder !

Et le rapport avec le titre, s'il vous plaît ?


Myeongyi fait de l'hyperventilation. Voilà, de rien, à plus ! Quoi ? Vous en voulez encore ? D'habitude, nous ne nous épanchons rarement sur l'ambiance musicale et sonore (parce qu'on ne s'y connaît pas trop, on ne va pas se mentir), mais cette fois-ci, la tâche sera facile. Il n'y a qu'une seule musique : la sonate au clair de lune de Debussy. Et on n'a même pas eu besoin de shazam pour le savoir, d'abord ! Certes, il s'agit d'un morceau tombé dans le domaine public (ça n'a pas dû coûter cher), mais il est employé sans exagération. La série se termine avant qu'on ne puisse s'en lasser. Tant mieux ! Ce qui est remarquable, c'est que l'ambiance sonore est épurée. Quand il n'y a pas la sonate, on a le droit à des bruits du quotidien ou à des moments de silence. Comme dit précédemment, les dialogues sont courts et peu nombreux, en revanche, on entend très souvent les respirations des personnages (et voilà comment on fait une boucle en argumentation). Elles sont parfois maladives et parfois sensuelles. Et voilà comment on fait une transition vers la dernière partie !


Quand est-ce que l'on parle un peu de fesses, là ?!


C'est la partie que tout le monde attendait !!! Oui, ça couche ! Contrairement à d'autres animes yaoi, les scènes de sexe ne sont ni éludées, ni cachées. Le plus souvent, la mise en scène suggère quelque chose que le spectateur doit deviner, dans Hyperventilation, on n'a pas le temps de vous faire deviner ! C'est bien explicite et bien caliente !



Hyperventilation, c'est court, c'est onirique, c'est beau, c'est différent, bref, c'est une expérience de visionnage assez unique. Pour ceux qui ne sont ni rebutés par le genre et le sexe entre charmants jeunes hommes (ou au contraire, pour ceux qui veulent absolument voir ça, ne faites pas genre), ça vaut le coup ! Et puis, ça vous apprendra que l'adage : "plus long, plus c'est bon", ce n'est pas toujours vrai.


Pour un visionnage optimal :

Si vous regardez cet anime, c'est que vous êtes majeurs. Si vous avez le temps de regarder, vous pouvez bien remplir votre déclaration de revenus. Allez ! Hop ! Hop ! Hop !

Si nous vous avons convaincu, et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues.



40 vues0 commentaire

Posts similaires

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page