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Kaiju No. 8


Les recommandations nous manque un peu... Qu'est-ce que nous avons regardé récemment ? Kaiju No. 8 ? Mais il est connu, non ?

Étonnamment, si l'anime s'est fait attendre, sa popularité n'a pas égalé celle de son manga (qui est tout de même l’un des gros titres du Shônen Jump+ !). Quelques mois après la sortie de son dernier épisode, on n'en entend presque plus parler... Tout ça pour dire que nous avons quand même regardé Kaiju No. 8 et que nous vous le recommandons !


 

Kafka Hibino habite dans une ville constamment attaquée par des monstres géants appelés kaiju. Trentenaire, il rêve depuis toujours d'intégrer les Forces de défense pour rejoindre son amie d'enfance, mais échoue à chaque fois. Le temps passant, il se contente de travailler dans une entreprise de nettoyage. Sauf que son quotidien bascule lorsqu'il se transforme lui-même en kaiju. Kafka décide finalement d'accomplir son destin, tout en cachant sa nouvelle identité.

Armée et monstres géants, le retour !


Autant le dire d’entrée de jeu : le risque de dépaysement avec cette série est assez faible. Un monde attaqué par des monstres géants, un homme qui rêve de rejoindre l'armée pour les affronter, mais qui se retrouve malencontreusement transformé en l’ennemi… Sans trop vous foulez, vous trouverez bien une dizaine d’œuvres qui correspondent à ce synopsis. La question qui se pose dès lors : est-ce gênant ? Pas le moins du monde.

Même s'il n'est pas original pour deux sous, le concept a fait ses preuves, il est efficace et le démontre à nouveau dans Kaiju No. 8. Les gros monstres sont visuellement menaçants, on regrette juste que l'anime a du mal à représenter leur gigantisme, mais niveau design, ça va très bien. L’armée a un esthétisme tactique franchement sympa. Les soldats ont des combinaisons de combats iconiques et le système d'arme rappelle celui de Monster Hunter (on vous l'a dit pour l’originalité). De plus, l’anime propose de très jolis arrière-plans et décors, mais soyons honnêtes, ce que l’on attend surtout de la série, c’est la baaaaaaastooooon ! Celle-ci est malheureusement inégale par moments. On sent que pour certains affrontements, le budget et le temps ont été réduits au profit d’autres combats, qui eux, sont féroces et stylés.

Ça, c’est pour la forme, mais qu’en est-il du fond ? L’histoire est prévisible. Kafka se transforme en kaiju sous les yeux de son cadet, Reno, et tous deux vont essayer de cacher ce secret tout en intégrant ensemble l’armée de défense. Le suspense dans cette première partie repose donc sur le moment où Kafka se fera cramer. On voit les choses venir. La série allie un bon rythme et de l'humour, ce qui rend les épisodes faciles à suivre, mais clairement, si vous cherchez un anime avec une histoire, passez votre chemin. Si vous restez, c’est pour l’univers et surtout pour la bagarre.


Trente ans, le bel âge ?


L'un des points forts de la série se trouve dans les personnages. Cela peut paraître évident, mais attendez un peu. Ils sont nombreux et seraient presque oubliables, s’ils n’étaient pas sauvés in extremis par des chara designs simples, mais efficaces. Autrement dit, nous pouvons les décrire physiquement, mais rien faire de plus… Bien sûr, certains sortent du lot, notamment Reno, le subordonné loyal de Kafka, Hoshina, le commandant charismatique, ou encore Kikoru, la tsundere. Ils ont plus de temps d’apparition que les autres, ça aide !

Cependant, celui qui semble cristalliser l’enthousiasme des spectateurs est, contre toute attente, le protagoniste : notre bon trentenaire Kafka. Il est sans conteste l'un des meilleurs aspects de la série, et pas seulement à cause de ses trente ans. Son âge est souvent souligné et beaucoup vantent qu'il est l'un des rares protagonistes d'anime à être aussi âgé. Il est bon de rappeler que, non seulement trente ans, ce n'est pas si vieux, mais qu'aussi les protagonistes adultes sont tout de même bien représentés, y compris dans nos recommandations : Tiger and Bunny, My New Boss is Goofy, Bravern, ou Mushishi, etc. Quoi qu’il en soit, Kafka reste un personnage principal très attachant. Gentil, drôle, son âge et sa maturité lui confèrent une certaine sagesse quand il le faut. Il s'illustre dans les combats, non pas par sa force (sauf quand il est en kaiju, il tape très fort), mais par son intelligence et son expérience. Franchement avec sa tête de benêt, on ne s'attend pas trop à ça. Cependant, il ne faut pas se leurrer non plus. Pour rendre la série plus fun, Kafka reste un indécrottable aimant à problèmes qui a vite fait de montrer le loser qu'il est. Un profil assez peu original donc.



Une fois de plus, nous nous retrouvons avec un anime qui, sans rien apporter de nouveau, fait passer un bon moment, mais rien de plus. Attention ! Ce n'est pas un mal, loin de là ; tous les animes n’ont pas vocation à révolutionner l’industrie et Kaiju No. 8 a clairement pour objectif de nous montrer des monstres et de la baston. Que lui demander de plus finalement ?



Pour un visionnage optimal :

Sinon, vous avez vu Ultraman Rising ? C'est bien aussi Ultraman Rising, c'est très bien même…



Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues.




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