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Photo du rédacteurMusclor&Musclette

Mobile Suit Gundam : The Witch from Mercury




Gros robots ! Gros robots ! Voici notre deuxième recommandation d'une série Gundam !

Nous avions commencé cet anime dès sa sortie avant de l'abandonner aussi sec. Nous n'étions pas très fan du concept de gros robots et de vie scolaire. Mais ça, c'était sans compter sur la passion d'un ami qui nous a motivées à regarder la suite. Nous avons regardé Mobile suit Gundam : The Witch from Mercury et nous vous le recommandons.


Le système Gund est une malédiction qui tue les pilotes de mobiles suit. Cette technologie est interdite d'exploitation, ceux qui persistent sont appelés les Sorcières. Suletta, jeune Mercurienne, vient d'intégrer la prestigieuse académie Asticassia dirigée par le groupe Benerit, l'entreprise dominante dans l'industrie du Mobile Suit. Accompagnée de son robot, Aerial, elle remporte facilement les duels qu'on lui lance et prend la place du numéro un du bahut, devenant par la même occasion la fiancée de Miorine. Fille du président du groupe Benerit, cette dernière souhaite lui faire payer son insolence avec l'aide de sa femme prodigieuse. Un tel succès soulève forcément des suspicions, est-ce que Suletta ne serait pas une sorcière ?

Lycée prestigieux avec option pilotage de robots géants


C'est plus vendeur qu'option crochet, c'est clair ! Le mélange entre armes de guerre et vie scolaire surprend au départ, surtout dans une série Gundam où l'on s'attend à des conflits géopolitiques majeurs. L'académie Asticassia, avec ses règles particulières, ses maisons, et ses duels de mobile suits entre élèves, sort du lot, mais ses élèves sont enfantins. Difficile de voir autre chose que des gamins ultra-privilégiés prêts à se tataner à coups de robots ultra-coûteux parce qu'on leur aurait grillé la priorité à la cantine. Mais cette impression disparaît rapidement. On comprend que l'école est en réalité un champ de bataille déguisé, où les parents utilisent leurs enfants et leurs robots pour poursuivre leurs luttes de pouvoir. Les enjeux géopolitiques ne sont donc pas absents, bien au contraire : ils se manifestent à travers les rivalités entre grandes entreprises de mobile suits. Ah et il y a aussi au milieu de tout cela un conflit déchirant les Espaciens et les Terriens, mais pour ceux qui connaissent les séries Gundam, vous savez que c'est dans le cahier des charges.

Witch from Mercury se distingue par une intrigue plus claire que ceux que nous avez habitués les autres séries, malgré la présence de nombreux groupes et de tout un dialogue économique. L'histoire se complexifie encore avec l'ajout de technologies interdites et le mystère entourant la mère de Suletta (en plus, elle porte un casque, les vrais savent). Notre Mercurienne est tout aussi impliquée malgré elle dans la lutte pour détrôner son futur beau-père et se retrouve rapidement dépassée par les événements entre trahison, problèmes sociétaux et économiques et gros combats de robots.


Ma sorcière bien aimée


Qui dit vie scolaire, dit malheureusement drama d'adolescents. Et ça, nous ne sommes pas fans ! Certes, l'académie permet de changer des champs de bataille traditionnels et de vulgariser les enjeux, mais il met aussi en scène des histoires de « qui aime qui et qui n'aime pas qui » peu captivantes. Certes, on pourrait accorder à la série le fait de représenter des personnages de 16-17 ans qui en ont la mentalité, seulement, ce sont aussi de fiers chefs d'entreprise et des pilotes hors pair, ce rend qui leurs problématiques encore moins convaincantes. De plus, le roster de personnages est très important. Les secondaires, bien que visuellement remarquables et remarqués, sont peu mémorables et leur rôle se limite souvent à saturer l’espace visuel. Ce qui est frustrant !

Malgré tout, certains personnages s'en sortent bien, notamment Suletta et Miorine, notre couple principal. Suletta, attachante par sa naïveté et sa maladresse sociale, forme un duo intéressant avec Miorine, une tsundere très proactive et certainement l'un des personnages les plus présents à l'écran. Bien que leur relation ait des moments touchants, le début est maladroit avec l'incursion d'autres intérêts amoureux. Si d'autres personnages sont prometteurs – nous pourrions notamment nommer Guel, parce que nous, nous aimons Guel et que son évolution est cool – il faut tout de même avouer qu'ils sont tous assez sous exploités. Une fois, la fin de l'anime, on a la désagréable impression de ne pas les avoir suffisamment vus. Plus de temps d'apparition n'aurait pas fait de mal. Surtout à Guel !


Il est beau le robot !


Quand est-ce que l'on parle des gros robots ?! Maintenant ! C'est parti ! Les modèles sont peu nombreux, tout l'inverse des Humains, mais ils sont vraiment sympas visuellement pour la plupart. Le gundam principal, l'Aerial, est très cool et démontre une fois de plus que les séries Gundam gère toujours autant dans les mecha design. Le Daribald, celui de Guel, est tout aussi cool. Pour les mettre à l'honneur, l'animation fait un taffe incroyable. Les nombreux duels de la série sont très bien animés et rendent les confrontations stylées et furieuses. C'est tout l'anime qui est particulièrement beau au final. Si les robots sont géniaux, il faut regarder, c'est la règle des animes mecha.



On a passé un très bon moment, même si on pense que les conditions de visionnage ont joué un rôle important dans l'expérience. Regarder avec un ami et balancer toutes les trente secondes des « Saoulez pas Suletta » ou « Balance ton élan », ça n'a pas de prix. Néanmoins, Witch from Mercury a des qualités indéniables et des défauts qui sont plutôt du ressort de notre subjectivité. L'anime aurait quand même gagné à avoir quelques épisodes supplémentaires, mais bon.



Pour un visionnage optimal :

Montez un groupe sur les réseaux sociaux, il faut dénoncer les agissements de l'élan ! #BalanceTonElan ! D'abord !

Si nous vous avons convaincu, et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues.




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