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Sarazanmai




Nous devons vous le confesser : nous aimons bien les séries cheloues par ici. C'est pourquoi nous avons regardé Sarazanmai et que nous vous le recommandons.


En temps normal, nous ne détaillons pas autant le résumé, mais là, pour vous faire toucher du doigt toute l’étrangeté de la série, il faut au moins ça.

Suite à la destruction de sa statue, le prince kappa transforme trois collégiens en ces petites créatures semblables à des grenouilles. Ces derniers vont devoir aider le prince dans sa lutte contre le terrible empire loutre qui transforme les gens pervertis par leurs désirs en monstres zombies. Pour les vaincre, le trio doit extraire le catalyseur de désir, un organe placé dans l'anus de ces créatures. En récompense, ils recevront des coupelles leur permettant de réaliser des souhaits.



Un délire extrêmement perché


Vous l'aurez déjà compris : nous avons affaire à un pitch très, mais alors très, particulier. Sarazanmai a des allures de joyeux foutoir. La série est riche de moments pour le moins déconcertants comme des policiers qui avouent au calme avoir commis des meurtres pendant leurs réunions hebdomadaires, des rituels d'extraction franchement bizarres, des monstres du jour aux passés plus loufoques que dramatiques ou encore des transformations qui passent par les fesses. Soyez prévenus : l’anime adore les fesses (mais que des garçons par contre). Et on peut aller plus loin : on peut aussi rajouter des chansons catchy qui se répètent à chaque épisode ! Ce concept déjanté justifierait à lui seul un coup d’œil. Que l'on soit fasciné ou rebuté par le délire, personne ne pourra nier son originalité. Cependant, comme vous le savez : l’originalité n'est pas gage de qualité, mais Sarazanmai va alors sortir son épingle du jeu.


Visuellement très réussi

Car oui, Sarazanmai est un bel anime. Quels que soient les goûts de chacun, l'animation est objectivement de bonne qualité à la fois fluide et nerveuse quand il le faut. Si ses character designs sont mignons, mais sans plus, c’est surtout par son univers visuel très travaillé que l’anime va briller. Visuellement, c’est chatoyant, coloré, kawaii, et même élégant. Un soin tout particulier a été apporté à l'aspect urbain où sont parsemés plein d'éléments futuristes. Chaque plan fourmille de petits détails, ce qui rend l’anime particulièrement plaisant et intéressant à décortiquer. Sarazanmai a beau avoir un pitch bizarre, il s'offre quand même le luxe d'avoir une belle réalisation et un univers visuel marquant qui n'est pas sans rappeler aux connaisseurs les créations précédentes de Kunihiko Ikuhara comme Mawaru Penguindrum par exemple. Et tout cet effort juste pour montrer des fesses ?! Sarazanmai est peut-être plus ambitieux qu'il n'y parait.


Qui s'avère bien plus profond


Les curieux qui auront survécu aux premiers épisodes se rendront rapidement compte que la série ne se contente pas d'être une succession sans fin de kamoulox. Les personnages cachent tous des secrets inavouables que l'anime va non seulement mettre à nu (de manière très littérale), mais également traiter avec beaucoup de sérieux. La série sait incorporer du drame et de la tension quand il le faut et offre des instants assez émouvants. Même quand ses protagonistes sont sous forme de kappas, c’est dire ! Cependant, le plus grand intérêt de la série réside dans sa façon de traiter son thème principal. De l'esthétisme au récit, tout s'avère être au service de la représentation de la difficulté à nouer et à conserver les liens affectifs. On comprend alors que Sarazanmai est en vérité une forêt de symboles et de métaphores qu'il faut alors décortiquer. Et nous préférons vous prévenir tout de suite : ça ne va pas être facile de tout comprendre. Et oui, nous parlons toujours de cet anime avec des kappas qui rentrent dans les fesses des zombies.



Les séries farfelues sont légions dans l'animation japonaise et ça, pour notre plus grand bonheur ! Si elles peuvent rebuter au premier abord, certaines peuvent se révéler être très ambitieuses avec des secondes lectures et des thèmes bien traités. Ne pas se fier aux apparences n'aura jamais été aussi vrai.



Pour un visionnage optimal :

Un petit space cake pour comprendre toutes les subtilités des kappas est une nécessité absolue. S'ils ne sont pas commercialisés dans votre pays : vous l'avez dans le c...

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal vos réactions sont les bienvenues. Sara ! Sara ! Sara ! Sarazanmai !




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