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Sekaiichi Hatsukoi



Vous connaissez After ? Vous connaissez 50 nuances de Grey ? On est sûr qu'ils ont été inspirés par Sekaiichi Hatsukoi. Maisons d'édition, amour bas de gamme et un peu de violence, c'est pourquoi nous vous le recommandons (Sekaiichi Hatsukoi, hein ! Parce que 50 nuances de Grey et After...).


Onodera, jeune éditeur, intègre une nouvelle maison d'édition. Alors qu'il s'attend à rejoindre la section littérature, il se retrouve affecté aux mangas shojo et ce n'est pas la seule surprise qui l'attend : son chef Masamune n'est autre que son premier amour. Et Onodera n'est pas franchement ravi de ces retrouvailles.



L'amour est doux


Cette fois-ci, on fait comme à l'école : le positif, le négatif et la synthèse. Commençons donc par le concept qui est sympatoche. Dans Sekaiichi Hatsukoi, nous suivons plusieurs couples (dont le principal est celui d’Onodera et de Masamune présenté dans le synopsis) et l'œuvre a fait l'effort d'instaurer une unité. La majorité des personnages sont collègues dans la même maison d'édition, mais tous sont liés par le monde du livre. De plus, pour chacun des couples, il s'agit de leur première histoire d'amour d'une manière ou d'une autre (d'où le titre). L'unité passe également par le décor, la maison d'édition, qui ne sert pas de lieu prétexte, mais a également son importance dans les intrigues liées au travail. En revanche, ne vous attendez pas à découvrir comment est publié un livre ou comment devenir éditeur avec cet anime. Oh ! On parle d'amour là ! Un autre point positif est à trouver dans l'alchimie des différents couples qui fonctionne bien, il faut le dire. Les personnages sont plutôt attachants et mignons, bien qu'on ne les connaisse essentiellement que sous le prisme de leurs romances personnelles. Et puis comme Sekaiichi Hatsukoi est une comédie romantique, l'humour est présent sans être trop envahissant. Il permet d'alléger la romance qui, la plupart du temps, est lourde et répétitive. Un vrai soulagement parfois.


Bon pour l'instant, c'est ok, mais…

L'amour est amer


Comme dit précédemment, on espère que vous êtes patient parce que ça va être long. Très long. L'anime met tout en œuvre pour que rien ne soit simple. Des personnages ne savent pas ce qu'ils veulent, de nombreux quiproquos, des réflexions interminables sur les couples… tant de moyens pour prolonger le récit de manière artificielle. Ne vous attendez pas à ce qu'Onodera dise « je t'aime » à Masamune aussi facilement. D'ailleurs, la majorité des défauts découlent de ce problème précis. Le rythme est lent. Le récit devient frustrant (et il n'y a pas de cucul ! Parce que nous ne sommes pas des pervers, mais quand même !). Mais surtout, on ne comprend pas l'intérêt de telles longueurs, car la question « est-ce qu'ils vont finir ensemble » ne se pose même pas… parce qu'ils le sont déjà ! Il y a clairement un manque de suspens qui vient s'ajouter à des histoires déjà très classiques. Dernier point négatif : des spectateurs pourraient être gênés quant aux comportements de certains personnages tantôt peu réceptifs à la notion de consentement.


L'amour est sans raison ?


Finalement, ses défauts sont plus marquants que ses qualités, alors comment expliquer qu'on ait apprécié la série malgré tout ? D'ailleurs, nous ne sommes pas les seules, car l'anime est populaire, même aujourd'hui. Nous y avons réfléchi et nous avons peut-être trouvé un début de réponse… En 2011, il y avait peu d'animes estampillés shônen-ai, ce qui veut dire : presque pas de concurrence, laissant ainsi à Sekaiichi Hatsukoi le champ libre pour devenir une série de référence. Quant à sa popularité actuelle, elle est peut-être due à de la nostalgie. Un sentiment qui a tendance à déstabiliser notre esprit critique. Soyons honnêtes, Sekaiichi Hatsukoi est un anime de romance basique qui enchaîne les mauvais clichés du genre, et que l'on n'aurait pas regardé si les ukes étaient des femmes. Mais rappelons-le : basique n'est pas synonyme de médiocrité (même si c'est un peu le cas ici) et Sekaiichi Hatsukoi saura satisfaire les spectateurs du genre fleurs bleues en recherche de romances compliquées entre beaux garçons.



Nous n'avons pas été sympas avec lui, mais nous le recommandons quand même.



Pour un visionnage optimal :

Séparez-vous en deux groupes : les mentons carrés au-dessus et les mentons pointus en dessous. Bravo à ceux qui ont la réf’ !

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues !



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