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Steins;Gate




Après que l'on nous ait recommandé plusieurs fois cet anime car oui, à nous aussi, ça nous arrive nous avons finalement regardé ce fameux chef d’œuvre qu’est Steins;Gate… Avec pas mal de difficultés, on ne va pas se mentir, et nous vous le recommandons plus ou moins à notre tour.


Rintarou Okabe est un savant fou et il est parvenu grâce à un micro-onde et à des expériences sur des bananes à créer une machine pouvant envoyer des messages dans le passé. C’est le début des changements de lignes temporelles, des modifications de la réalité et surtout le début de gros problèmes.



Un thriller à base de transformations temporelles


S’il y a bien une chose qui est remarquable dans Steins;Gate (et c’est non négociable !), c’est son concept très affriolant. Les personnages peuvent modifier les évènements à coup de mails. Ce principe se révèle à la fois sobre et efficace pour représenter l’effet papillon, même si on n’échappe pas aux théories pseudo-scientifiques si chères aux récits de SF. Un simple message envoyé dans le passé peut autant sauver la vie de quelqu’un que remodeler l’identité de tout un quartier. Ce joli concept est porté par une histoire qui se complexifie au fil des épisodes sans souffrir de grandes incohérences. Thriller oblige, si les modifications de lignes temporelles sont d’abord vues comme un loisir (chacun ses délires, après tout), les choses empirent au fur et à mesure des épisodes pour qu’il soit question de complots, de vies à sauver et d’un futur dystopique à éviter. Ajoutez à cette base des passés mystérieux, des drames, des mises en scène angoissantes et une situation en constant changement, alors la série devient haletante… mais seulement dans sa seconde moitié pour nous…


An Akiba’s Story


L’entièreté de l’intrigue se déroule au quartier high-tech d’Akihabara à Tokyo. L’unité de lieu est d’autant plus appréciable que le spectateur trouve rapidement ses marques avec les personnages, leur petit QG et les endroits qu’ils fréquentent créant ainsi un sentiment de familiarité plaisant. Et qui dit quartier coloré et geek, dit aussi personnages colorés et geeks, à commencer par Okabe. Véritable savant fou, dont on ne sait pas s’il s’agit d’un génie ou d’un bouffon. Certainement les deux et cela fait de lui un type de personnage dont on n’a pas tellement l’habitude en tant que protagoniste. Ses amis, plus ternes en comparaison, oscillent entre le sympa, le passable et le transparent. Nous avons droit à l’immanquable tsundere, au pote gros et pervers, à l’amie d’enfance aux bruits chiants et mignons, le prêtre efféminé, l’hôtesse de maid-café, la vendeuse guerrière au passé mystérieux et la femme désœuvrée et dérangée. Leur nombre réduit et leurs interactions font que l’on s’attache doucement à certains et qu’on finit par tolérer les autres. En somme, c’est un groupe d’amis fonctionnel qui parvient à alléger l’atmosphère pesante de la série… Malgré tout…


" Regarde, Rukako ! La tension se fait la malle !"

À quoi sert le harem ?


Est-ce que Steins;Gate est un harem ? Nous accordons que le récit ne le développe pas, mais l’aspect n’en est pas moins présent. Le protagoniste est entouré de plusieurs jolies filles (et d’un joli gars) qui s’intéressent à lui d’une manière ou d’une autre. Et si le harem constitue un petit plus pour certains, il ne nous a pas convaincu du tout. Steins;Gate est un thriller SF, les quiproquos rigolos et autres faux rendez-vous qui durent l’épisode entier ne nous ont pas détendu entre deux drames, en plus d’achever la tension. Nous comprenons que l’idée est de rester fidèle au jeu de base, mais nous n’avons pas trouvé le mélange harmonieux.


Un chef d’œuvre peut-être… mais qu’à partir de l’épisode 12 !


Le visionnage de cette série a été laborieux et cela pour une bonne raison : le rythme du début est incroyablement poussif. Il faut attendre le sixième épisode pour que l’intrigue s’installe et le douzième pour que tout se mette en branle-bas de combat. Si vous vous lancez dans cet anime, nous ne pouvons que vous souhaitez de vous faire happer rapidement ou vous conseiller d’être patient… Or, l’argument du « non, mais t’inquiète, on s’amuse à partir de l’épisode X », ne nous convient pas du tout. On peut admettre que certaines histoires aient besoin d’un démarrage lent, mais l’attente doit rester relativement raisonnable, sinon on en vient à se poser des questions sur le ratio bon/mauvais épisodes, une fois le dernier fini… et ça, seulement si on s'est fait suffisamment violence pour y parvenir ! Malheureusement dans notre cas, les fulgurances du milieu-fin ne sont pas parvenues à nous faire oublier l’ennui du début.



Steins;Gate fait partie de ces animes qui font l’unanimité… Mais seulement pour les personnes qui ont eu le courage de dépasser les premiers épisodes pénibles. C’est pourquoi nous vous le recommandons avec une certaine retenue. D’ailleurs, ce constat nous rend amers, parce que la série possède des qualités solides… Mais difficile de faire abstraction de son démarrage trop lent. Pour autant, le plus important et il ne faut jamais l'oublier : c'est de tenter le visionnage et se faire un avis par soi-même, comme nous au final.



Pour un visionnage optimal :

Buvez du Dr. Pepper, c’est l’anime qui le dit ! Vous n’aimez pas ça ? Bah nous non plus en fait… Forcez-vous un peu… Comme avec le début de la série ! Ahahahaha…

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal vos réactions sont les bienvenues.



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