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Yowamushi Pedal




Parfois on tombe sur des animes que l’on ne trouve pas incroyables, mais on ne sait pas pourquoi, on se met en tête de les terminer. Dans notre cas, nous l’avons vécu avec une série dont le titre fait rire les francophones puériles ! Nous avons regardé Yowamushi Pedal et nous vous le recommandons.


Sakamichi Onoda, un petit otaku, vient d’arriver au lycée et il voudrait bien faire revivre le club d’animes. Mais le destin en décide autrement car il s’avère qu’Onoda a une incroyable faculté à grimper les pentes avec son vélo de ville. Il se fait remarquer par le club de cyclisme du lycée et après s’être fait des amis pédaleurs, il décide d’en faire partie.



Un pur anime de sport avec tous ses pires côtés…


Ce que Yowamushi Pedal fait très bien, c’est d’énumérer tout ce qui est moyen ou mauvais dans les animes de sport de type shônen nekketsu. Et il ne nous épargne rien. On a d’abord le plat : un héros chétif, des méchants très méchants, des amitiés viriles flirtant avec le shônen-ai et un scénario prévisible… Puis on grimpe : des coureurs prêts à crever (haha) pour la compétition, des discours grandiloquents qui durent des plombes et le très fameux « c’est notre dernière occasion de gagner une compétition avant de quitter le lycée » … Jusque-là, ça peut rouler et on peut même y trouver un certain charme. Mais vient le sprint : un rythme bâtard alternant longueurs (3 épisodes pour 500m ?!) et flash-backs interminables. L’anime aligne les clichés sans la moindre finesse. Souvent pour le pire, mais aussi pour le meilleur. On y retrouve avec plaisir de la démesure à gogo, des retournements de situation à tire-larigot, des envolés débilement épiques, des personnages charismatiques et de la passion. Beaucoup de passion ! De plus, le cyclisme en équipe se révèle être un sport sympathique à découvrir. Malgré tout, le tableau est en demi-teinte. Quelle étape faut-il franchir pour dire que la série est bonne ?


Des pédaleurs de toutes les couleurs


On pourrait légitimement s’attendre à ce qu’elle soit ici. Les coureurs sont nombreux et il est difficile de retenir tous les noms. En revanche, il est plus simple de se rappeler leurs têtes de champion, grâce à des character designs variés et mémorables. Mais une fois de plus, c’est pour le meilleur et pour le pire. Dans Yowamushi Pedal, les beaux gosses et les banals côtoient des êtres bizarres et inhumains. Le résultat est déroutant, mais franchement drôle. Qu’en est-il de leurs personnalités ? Autant le dire tout de suite : on n’a pas qu’à faire à des aces. La plupart restent sur la ligne du gimmick comique, tandis que certains élus ont la chance de franchir l’étape qui les sépare des tocards. Heureusement, le genre l’oblige : ils sont charismatiques. Par contre, que ce soient les principaux, leurs rivaux ou les méchants, ils sont tous monothématiques. Par cela, il faut comprendre qu’il n’y a qu’une et unique chose qui définit leur personnalité. Ce qui peut être hilarant, mais qui risque de lasser. Néanmoins, les personnages ne sont pas déplaisants à suivre et les dynamiques de relation (amicales, entre senpai et kouhai ou rivales) sont elles aussi sympathiques, quoiqu’un peu superficielles dans certains cas. Mais est-ce suffisant pour se laisser porter par la série ? Pour certains, ce sera peut-être le cas… Mais pas pour nous. Où se trouve cette fichue ligne d’arrivée ?


C'est physiquement possible ça ?

Étonnamment… ça roule tout seul…


Arrêtons de tourner en rond (en rond = circuit, vous l’avez ?). Nous avons hésité à faire cette recommandation, car il est plus aisé de trouver des défauts que des qualités. Cependant, nous ne pouvons pas conclure que l’anime n’est qu’un ramassis de clichés alors que nous avons enchaîné les épisodes sans fléchir. Contre toute attente, Yowamushi Pedal est incroyablement addictif. À quoi est-ce dû ? À son genre ? À ses personnages ? À son découpage d’épisode qui coupe toujours au moment le plus intéressant ? À son mélange de tension et de drame efficace ? Certainement à tout ça. Le scénario a beau être prévisible, on se retrouve quand même à attendre avec impatience le dénouement des courses. Les personnages ne sont pas attachants de prime abord, mais on finit doucement par s’y habituer, et même par en trouver certains classes (surtout Onoda qui force le respect en empêchant le déclenchement d’un flash-back). Peut-être que c’est grâce à un incroyable équilibre de tous ces éléments ou au fait qu’il assume totalement son genre que Yowamushi Pedal s’avère très fun à suivre. En revanche, il n’a aucune excuse pour ses flash-backs… Mais vraiment aucune !



Nous ne pensions pas autant apprécier Yowamushi Pedal. Parfois, il est bon aussi de se laisser mener par un anime tant qu’il nous divertit.



Pour un visionnage optimal :

La série n’a pas parlé de la chose la plus importante au cyclisme : le dopage ! Pour compenser, nous vous proposons de vous piquer allégrement. Peut-être que ça fera passer plus vite les flash-backs. Il faut tenter !

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues. Pfffff ! Il y a le mot « pédal » dans le titre !



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